Amarrage des bateaux en période hivernale et lors des tempêtes
Pendant la période hivernale et lors de forts coups de vent, il convient d’apporter un soin tout particulier à l’amarrage des navires notamment sur les catways et les pontons. Cela permet de limiter les dégâts tant sur les navires que sur les infrastructures portuaires.
L’amarrage de son navire est de la responsabilité du plaisancier, néanmoins, le Syndicat mixte souhaite apporter des éléments d’informations et de conseils en la matière.
Voici quelques conseils que nous vous invitons à prendre en compte :
- Tenez-vous informé de la météo. Elle est diffusée au bureau du port.
- La vérification de l’amarrage doit se faire avant la tempête. Par vent fort, la circulation sur les pontons ainsi que les opérations d’amarrage restent très dangereuses.
- Les dérives et les quilles relevables doivent être en position basse afin de limiter la gite et éviter que le navire ne s’engage sous le catway.
Les amarres doivent être de bonne qualité, doublées, voire triplées si vous êtes absents tout l’hiver, et protégées au niveau des zones de ragage. Le diamètre doit être adapté à la taille du navire comme préconisé dans le tableau ci-dessous :
Taille du navire | Diamètre |
Inférieur à 6,00 m | 8-10 mm |
Entre 6,00 m et 7,50 m | 10-12 mm |
Entre 7,50 m et 10,50 m | 12-14 mm |
Entre 10,50 m et 12,00 m | 14-16 mm |
Entre 12,00 m et 13,50 m | 16-20 mm |
Supérieur à 13,50 m | 20-22 mm |
- L’amarrage doit être tendu sans être raide pour éviter les-à-coup.
- Une attention toute particulière doit être apportée aux réglages des gardes des navires sous le vent pour éviter un jeu trop important.
- Les pare-battages doivent être positionnés, des deux côtés du navire et réglés à la bonne
- Un rappel important : les manilles et les chaînes sur les pontets sont interdites. L’acier use l’aluminium, détériore le pontet, le fragilise et il peut céder sous la force du vent.
- Sécurisez les parties mobiles (Bômes, panneaux solaires).
- Réduisez au maximum le fardage (Tauds, capotes, bâches, voiles).
Il est également préconisé qu’un bout, d’une longueur et d’une section adaptée, soit accessible sur le navire (baille à mouillage par exemple) afin que, le cas échéant, les agents de port puissent s’en servir s’ils remarquent qu’une amarre a cédé.